sommet Bogota Gaza : 5 mesures concrètes contre Israël
Le sommet Bogota Gaza, organisé le 15 juillet à Bogota en Colombie, a marqué un tournant historique dans la diplomatie internationale. À l’initiative du Groupe de La Haye, une trentaine de pays se sont réunis pour annoncer des mesures concrètes destinées à mettre fin au drame humanitaire qui secoue l’enclave palestinienne depuis octobre 2023.
Ce sommet Bogota Gaza n’était pas une simple déclaration de solidarité, mais une coordination stratégique visant à imposer des pressions diplomatiques, économiques et juridiques sur Israël, accusé de crimes de guerre et de nettoyage ethnique systématique.
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Contexte et origine du sommet Bogota Gaza
Le Groupe de La Haye et l’appel à l’urgence
Le sommet Bogota Gaza a été lancé par le Groupe de La Haye, une coalition informelle de pays non-alignés, d’organisations de la société civile et d’experts juridiques internationaux. Depuis des mois, ce groupe alerte sur l’escalade meurtrière dans la bande de Gaza, où plus de 38 000 Palestiniens ont été tués, selon l’ONU.
« Nous ne pouvons pas rester spectateurs d’un génocide en direct », a déclaré la ministre colombienne des Affaires étrangères, qui a accueilli le sommet. « L’heure des mots est passée. Il faut agir. »
Selon un rapport de l’Institut international de recherche pour la paix (*source ici*), 87 % des infrastructures de Gaza ont été détruites, et 90 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Une mobilisation mondiale inédite
Le sommet Bogota Gaza a réuni des délégations de 32 pays, dont l’Afrique du Sud, la Jamaïque, le Chili, le Sénégal, la Malaisie et la Bolivie. Des représentants de l’Autorité palestinienne, du Hamas et de la société civile palestinienne étaient également présents.
Cette diversité géographique reflète un changement de paradigme : la lutte contre l’impunité d’Israël n’est plus cantonnée au Moyen-Orient, mais devient un mouvement global du Sud.
Sur notre hub dédié à la diplomatie palestinienne, nous explorons comment les pays du Sud redessinent les règles du jeu diplomatique.
Les 5 mesures concrètes annoncées lors du sommet Bogota Gaza
Mesure #1 : Sanctions économiques coordonnées
L’une des décisions les plus fortes du sommet Bogota Gaza a été l’annonce de sanctions économiques ciblées contre les entreprises israéliennes impliquées dans l’occupation et la colonisation.
Plusieurs pays ont décidé de :
- Interdire l’importation de produits des colonies israéliennes en Cisjordanie
- Geler les investissements dans les banques israéliennes soutenant les colonies
- Retirer les fonds publics des portefeuilles investis en Israël
« Ces mesures visent à couper les ressources financières qui alimentent l’apartheid », a affirmé le ministre sud-africain des Affaires étrangères.
Mesure #2 : Soutien accru à la Cour pénale internationale (CPI)
Le sommet Bogota Gaza a réaffirmé le soutien total aux poursuites en cours à la CPI contre les dirigeants israéliens pour crimes de guerre.
Les pays participants ont promis d’appliquer tout mandat d’arrêt émis par la Cour et de refuser l’entrée sur leur territoire aux personnes inculpées.
L’Afrique du Sud a annoncé qu’elle saisira la CPI pour non-exécution des ordres de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant Gaza.
Mesure #3 : Reconnaissance diplomatique élargie de l’État de Palestine
En marge du sommet Bogota Gaza, 7 nouveaux pays ont officiellement reconnu l’État de Palestine, portant à 146 le nombre total de nations à le reconnaître.
Parmi eux : la Jamaïque, le Belize, la République dominicaine et le Suriname. Cette vague de reconnaissance vise à renforcer la légitimité internationale de la Palestine avant un vote crucial à l’ONU en septembre 2025.
« La Palestine n’est plus un rêve — c’est une réalité diplomatique », a déclaré le représentant palestinien à Bogota.
Mesure #4 : Création d’un fonds de reconstruction de Gaza
Les pays participants au sommet Bogota Gaza ont lancé un fonds international de reconstruction doté de 1,2 milliard de dollars.
Ce fonds sera géré par des institutions neutres (Banque mondiale, ONU) et exclura toute implication d’Israël dans la distribution des aides.
L’objectif : reconstruire les hôpitaux, les écoles et les logements détruits, avec un accent sur la souveraineté palestinienne.
Mesure #5 : Campagne mondiale de boycott culturel et académique
Le sommet Bogota Gaza a appelé à un boycott culturel et académique coordonné contre les institutions israéliennes complices de l’occupation.
Des universités, des festivals artistiques et des éditeurs scientifiques des pays participants ont déjà annoncé leur retrait de collaborations avec leurs homologues israéliens.
« L’apartheid ne doit pas être normalisé », a déclaré une intellectuelle sud-africaine. « Le savoir ne doit pas servir à justifier un génocide. »
Réactions internationales et implications géopolitiques
La réponse d’Israël et des États-Unis
Le gouvernement israélien a qualifié le sommet Bogota Gaza de « théâtre de l’absurde » et a menacé de réduire ses relations diplomatiques avec les pays participants.
Les États-Unis, allié principal d’Israël, ont critiqué le sommet, affirmant qu’il « polarise davantage un conflit déjà complexe ».
Cependant, cette position est de plus en plus isolée, alors que même des alliés traditionnels comme le Canada et l’Allemagne voient des mouvements internes exiger un changement de politique.
Un nouveau front diplomatique émergent
Le sommet Bogota Gaza symbolise la montée d’un nouveau bloc diplomatique, souvent appelé « le Sud global », qui refuse la domination occidentale dans les affaires internationales.
Ce front, composé de pays du Sud global, utilise la diplomatie, le droit international et la pression populaire pour imposer une justice mondiale plus équitable.
« Nous ne sommes plus des figurants. Nous sommes des acteurs », a déclaré le président colombien.
Impact sur la cause palestinienne
Un regain d’espoir pour les Palestiniens
Depuis Gaza, les messages de gratitude ont afflué. « Pour la première fois depuis des mois, nous sentons que le monde nous entend », a témoigné un médecin de l’hôpital d’Al-Shifa.
Le sommet Bogota Gaza a redonné espoir à une population meurtrie, en montrant que la solidarité internationale peut se transformer en action concrète.
« Ce n’est pas la fin de notre souffrance, mais c’est le début de la fin de leur impunité », a déclaré un militant palestinien.
Un appel à la mobilisation populaire
Le sommet a également lancé un appel aux citoyens du monde entier : continuer les manifestations, les boycotts et les campagnes de sensibilisation.
Des marches sont prévues dans plus de 100 villes le 1er août 2025, sous le slogan « Gaza n’est pas seule ».
Le sommet Bogota Gaza n’est pas une fin — c’est un point de départ.
Images et Alt Text Optimisés
Image 1 : Leaders mondiaux réunis lors du sommet de Bogota
Mots-clés pour l’image : sommet Bogota Gaza, diplomatie internationale, Groupe de La Haye, sanctions contre Israël
Image 2 : Manifestants palestiniens brandissant des drapeaux à Gaza
Mots-clés pour l’image : sommet Bogota Gaza, Palestine, manifestation Gaza, espoir palestinien
Source de l’article : https://lexpress.mu